Avant de connaître le jugement de la hijra en islam, prenons le temps de la définir. Selon la législation musulmane, ce terme arabe désigne la migration d’une terre de mécréance vers une terre musulmane. La première eut lieu au temps du messager d’Allah, paix et bénédiction sur lui. Et selon lui, elle reste légiférée jusqu’au jour où le repentir fermera ses portes.
Le jugement de la hijra en islam : une adoration qui requiert l’ijti’ad
Certes, la hijra vers un pays musulman est éprouvante et fatigante, par le fait qu’elle nécessite de quitter sa zone de confort. Cette adoration requiert endurance et détermination. Toutefois, elle présente de nombreux bienfaits, à commencer par le fait qu’elle préserve notre religion, ainsi que celles de notre famille.
Les oulémas recommandent aux musulmans résidant dans les pays mécréants de faire la hijra s’ils en ont la capacité. Dans ce cas de figure, il s’agit d’une obligation religieuse. Certains voient même que la hijra est à privilégier sur le hajj. Cependant, et si les moyens ne le permettent pas, Allah n’impose pas à Son serviteur une charge insupportable.
Le jugement de la hijra en islam : toujours valoriser les pays musulmans
Celui qui a les capacités d’émigrer vers un pays musulman, ne le fait pas, puis décède, a certes commis un péché. Dans un hadith, le messager d’Allah, paix et bénédiction sur lui, a également déclaré que celui qui reste dans un pays musulman malgré la possibilité de s’en aller, alors ses actes restent établis entre les cieux et la terre.
Certes, les pays musulmans présentent de nombreux inconvénients : corruption, perversion,… Mais que dire des pays Occidentaux dans lesquels on adore autre qu’Allah ? Et les péchés majeurs y font office de monnaie courante de manière plus importante qu’en terre d’islam. Le Coran et la Sounnah exposent clairement l’obligation religieuse relative à la hijra.
L’importance de préserver sa religion
Le jugement de la hijra en islam ne fait pas l’objet d’une divergence de la part des savants de la Sounnah. Il incombe au musulman de quitter les territoires de mécréance pour préserver sa religion. Combien de personnes faisaient partie de notre Oumma, puis, influencé par les non-musulmans, ont fait le choix d’apostasier ? La présence dans ces pays présente en effet un énorme danger pour notre religion.